Saint-Assiscle… Mon enfance… Mes parents sont arrivés là avec moi quand j’avais 2 ans. Ils avaient acheté une maison près de l’annexe-mairie de Perpignan.
Mon père y habite toujours, et ma maman, elle aussi, a un appartement aux Eaux Vives. Je vais les voir 2 fois par an. Mes grands-parents, en fait, habitaient là à la base, et mes parents sont venus par après. On a toujours habité Saint-A depuis moi.
Et qu’a donc ce quartier de particulier ? Tourbillon de souvenirs…
Saint-A, c’est Valérie, Eric, Rachel, et cette folle de Rosie. C’est Jean-Philippe, Christelle et Corinne avec leurs chiens, Carine et sa soeur Florence, Christine aussi, qui habitait au bout de ma rue. C’est le chat persan fainéant de ma copine, c’est mon chat à moi qui avait fait des petits dans mon garage, c’est les razzias de bonbons chez le buraliste à lunettes, où tu avais une bourse pleine pour 10FRF à peine, c’est l’Ecole d’Alembert, la piscine de la Garrigole où j’avais fumé ma première cigarette et où mes poumons avaient craché leur mère, c’est les plongeons du 3m et du 5m, c’est la poussette à la roue qui se déboîte, les After Eight du supermarché, les ventes de châtaignes en porte-à-porte près de l’Eglise pour se faire de l’argent de poche, les rameaux, la messe et le catéchisme, c’est le vélo, le vélo, le vélo toute la journée dans toutes les rues du quartier jusqu’à la Clinique Saint-Pierre, c’est le long tunnel tout noir flippant et puant qui reliait Saint-Assiscle à la gare, où on a couru se sentant suivies un nombre incalculable de fois, c’est le retour à pied en soirée sans se sentir en danger (à l’époque), c’est Valérie et sa petite tête blonde bouclée à qui je faisais coucou à sa fenêtre, que j’allais voir exprès près de la clinique, c’est la cour de récréation de d’Alembert où on jouait à l’élastique, aux billes, aux boulards transparents d’un bleu magnifique, et ces billes « Terre » qui étaient très rares, tu étais content quand tu arrivais à en gagner, c’est quand un jour j’étais venue en pantoufles bien malgré moi à l’école, et qu’Eric et Valérie m’avaient caché les pieds toute la journée dans la cour de récré à l’heure de la cantine (ça, c’est de l’amitié !!), c’est Mimoun qui nous avait appris à danser le smurf, c’est Mlle Héreter qui m’interrogeait systématiquement quand je n’avais pas appris mes leçons, c’est Jean-Philippe qui rigolait derrière moi dès que je faisais le pitre, c’est la course sportive dans la cour de l’école, l’au-revoir comme un baiser de loin avant de partir non pas à la Garrigole pour moi mais à Sévigné…
C’est les bêtises de l’adolescence, les looks changeants, les pertes et les retrouvailles, les copines, tout le temps en vadrouille, le Club (mais je m’égare ! :D), l’école maternelle Condorcet, où j’avais été, et la raclée d’un récalcitrant par madame Tignères qu’on avait regardée avec Eric. Le bac à sable, madame Palau, madame Llense, Arnaud le blondinet aux tâches de rousseur, les ennemies, les premiers de la classe dont on est un peu jaloux, madame Montoya, les boules magiques, les sachets à 50 balles énormes, madame Garcia qui faisait peur, Thriller qui était sorti en 1985 et qui avait fait un tabac, le château hanté, Fred, les Eaux Vives, les retours de soirée, la vingtaine, olé olé !
Et mon départ… Mais ! Je suis toujours là, je reviens tout le temps, je pense à vous tous et à tous ces souvenirs que j’adore (même les quelques mauvais) ; je vous aime !!! 🙂
Saint-A. Tu es toujours mon quartier à moi. On n’est que de passage sur cette terre mais je sais que je t’ai laissé mon empreinte 🙂
A dans peu de temps baby ! 🙂
je nes rien partager avec toi » fifille »’ mais ce que je sais , ces que j ai vécue les mémes choses le méme parcout , j ai passer un super instant a te lire , je te remercie et te félicite , j airais surement écris les mémes choses que toi ))) j ai aimer sainta , j aime sainta et pour moi jy suis revennue rienque pour tout sa °°°°°°°°°BRAVO ET MERCI °°°°°°Mone Mone
Merci à toi, et aussi pour ce groupe super sympa ! :))))
Trop bien écrit !
Merci Karine ! 🙂
oui bien sûr st Assiscle…moi c’était st Martin, juste en face, de l’autre côté de la gare…Mme Hereter comme prof à Sévigné, on l’appelait air inter…le café Figuères..bien sûr ce long couloir qui passe sous les voies ferrées..cette rue à sens unique qui menait au collège, où l’on achetait les mister freeze..les jolies filles du collège..ado à perp, la belle vie
Tu ne serais pas le Jean-Noel que j’ai connu à Sévigné ? 🙂
St-A c’est une identité, une empreinte indélébile inégalable dans aucun autre quartier de Perpignan à mon avis. Le village dans la ville.
Les ami.e.s qu’on garde pour la vie, au détour de l’école, du caté, de la maison des jeunes, de la piscine.
De carnavals en bals de quartier, de rifles en jeux de rue, de flâneries en découvertes, Il faisait bon y vivre.
A deux pas de vignes, l’odeur des rousquilles de LOR qui flottait dans l’air nous amenait vers les rives de la Basse.
SaintA c’est les commerces : chez nenette, chez baco, le magasin bleu. C’est les caves, les fruits et légumes et chez Jean-Marie. C’est le Foulon, la Garrigole, la Massane et l’arriere De st Pierre.
C’est le groupe, c’est l’annexe avec la danse. C’est orters’ 66.
StA c’est un état d’esprit.
❤️ Le village dans la ville, c’est exactement ça. Tout le monde se connaissait ! Des habitants aux commerçants 🙂